Recommandations:
En cas de découverte de nids de frelons asiatiques à Mugron, évitez d’utilisez un insecticide ou de tenter de détruire le nid. Le danger est réel. Les frelons asiatiques sont particulièrement agressifs, attaquent en groupe, et multiplient les piqûres. Leurs aiguillons peuvent facilement transpercer les vêtements voire même certains gants de jardinier. La piqûre est particulièrement douloureuse et peut entraîner un choc anaphylactique chez certaines personnes.
Nous intervenons à Mugron (40) et dans une large partie des Landes, pour la neutralisation et l’enlèvement des nids de frelons, 24h/24h. Vous trouverez le moyen de nous joindre dans la partie contact.
Les moyens de lutte
Malgré des acteurs toujours plus nombreux pour lutter contre la prolifération de l’espèce, le frelon asiatique a conquis toute la France et bien au-delà. Il a étendu son territoire vers l’Ouest (Allemagne, Belgique, Italie) et vers le Sud-Ouest (Espagne, Portugal). Rien ne semble freiner son expansion. La méthode qui consiste à utiliser de l’insecticide sous forme de poudre, par le biais de perche de grande hauteur, est une solution efficace. Il y a d’autres variantes que la perche (“paintball”, drones). Mais il faut bien reconnaitre que ces systèmes sont surtout le moyen de protéger la population et non le moyen d’endiguer la prolifération. Des scientifiques explorent la voie des phéromones. Un groupe réunissant des chinois et des français, a réussi à reproduire la phéromone sexuelle féminine du frelon. En capturant les mâles attirés par cette phéromone, il serait possible d’agir sur la reproduction de l’espèce. Les tests ont donné des résultats prometteurs. Le but est de trouver le moyen de créer des pièges permettant d’atteindre uniquement le frelon asiatique. En effet, depuis son apparition en France (2004), les système de pièges se sont multipliés. Mais leur principal défaut est d’éliminer également d’autres espèces d’hyménoptères.
Le frelon asiatique (Vespa velutina Negrithorax) est classé “espèce nuisible envahissante et nuisible” depuis 2012. Il menace la population d’abeilles et par voie de conséquence, le secteur apicole et le phénomène de pollinisation qui est essentiel au secteur agricole.
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