Mi-démon, mi-ange
Le frelon asiatique, espèce étrangère à notre continent, poursuit ses ravages dans les différents pays qu’il envahit. L’apiculture, au premier rang des victimes, multiplie les parades sans trouver de réelles solutions à son expansion.
En Asie, d’où sont originaires des espèces particulièrement agressives, certains ont pris le temps d’étudier l’une d’entre elles. Ils ont finalement trouvé des vertus et on même amorcé un commerce lucratif grâce à celles-ci.
Il ne s’agit pas seulement de Vespa Velutina (Nigrithorax), mais surtout un de ses cousins du genre Vespa (Famille des Vespidae), du nom de Vespa Affinis, très répandu en Chine. Totalement absent en France.
Il est facilement reconnaissable avec son abdomen, mi-jaune mi-noire. De taille équivalente à Nigrithorax, il semble avoir le même comportement et une alimentation similaire.
Une ferme de la province de Yunnan, au Sud-Ouest de la Chine, travaillant autour des produits des abeilles et d’autres insectes depuis 2015, s’intéresse depuis 4 ans à l’élevage des frelons (Vespa Affinis). Ils sont parvenus maitriser l’accouplement, l’hivernage et la nidification artificielle. Ils proposent même des formations pour acquérir leur savoir-faire. D’après le réseau Yunnan Xinliao Sannong, les frelons et leurs larves peuvent être utilisés en médecine traditionnelle chinoise. Le venin du frelon pourrait notamment soigner la polyarthrite, améliorer le flux sanguin, abaisser la tension artérielle, etc. La liste est longue.
Peu d’informations viennent corroborer ces allégations. Mais la médecine chinoise puise ses connaissances dans la nuit des temps.
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